Un vieil article qui reste d’actualité : "Sarkozy l’Italien"
![]() de Roberto Ferrario 2 commentaires
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Le meurtre perpétré par les fascistes de Sergio Argada le 20 octobre 1974 a Lamezia Terme
de Bellaciao
Avertissement -
Comme vous le savez peut-être, nous sommes un collectif Franco-Italien.
Nous avons toujours un œil sur la vie politique italienne et l’autre sur la vie politique française.
Dernièrement, nous sommes souvent troublés par les nombreuses coïncidences, par les échos, que l’on trouve d’une ou de l’autre chez le voisin (...)
![]() ![]() ![]() Cesare Battisti : histoire d’un ratagede : Paris mardi 31 août 2004 - 03h32 - ![]() ![]() par Laurent Chabrun, Jean-Marie Pontaut, Romain Rosso Pour s’enfuir, l’ancien activiste italien a bénéficié d’une série de bévues politico-judiciaires Ecoutes téléphoniques, caméras, surveillance des Renseignements généraux (RG) et de la police judiciaire, jeu de filatures dans le métro parisien. D’importants moyens avaient pourtant été déployés pour prévenir la fuite de Cesare Battisti, l’ancien activiste réclamé par la justice italienne. En vain. Ce dispositif, à la limite de la légalité, ne l’a pas empêché de disparaître au nez et à la barbe de ses poursuivants. Les responsables policiers avaient d’ailleurs signalé l’inefficacité de telles méthodes. Mais le pouvoir, dans cette affaire, semble bien s’être pris les pieds dans le tapis. Le 10 février 2004, Cesare Battisti est incarcéré à la demande de la justice italienne, qui l’a condamné à la prison à perpétuité pour quatre homicides. A la surprise du gouvernement, il est remis en liberté le 3 mars par la chambre de l’intruction et placé sous simple contrôle judiciaire. L’ancien militant d’extrême gauche doit pointer une fois par semaine, n’a pas le droit de quitter l’Ile-de-France ni de se rendre dans un aéroport ; son passeport lui est confisqué. « S’il avait décidé de prendre l’avion, on n’aurait pu que le constater » Le 30 juin, la cour d’appel se déclare favorable à l’extradition de Cesare Battisti. Toujours libre, ce dernier n’a plus d’espoir qu’en la décision de la Cour de cassation, qui doit, le 29 septembre, examiner le pourvoi déposé par ses avocats. Tout s’écroule le 2 juillet, lorsque Jacques Chirac, n’hésitant pas à anticiper sur la décision des magistrats, déclare à Silvio Berlusconi, au cours d’un sommet franco-italien, qu’il était « du devoir de la France de répondre à une demande d’extradition ». Cette intervention a deux effets : d’un côté, elle convainc Battisti que son sort est déjà scellé ; de l’autre, elle plonge les plus hautes autorités de l’Etat dans un abîme de perplexité. Comment empêcher Battisti de prendre la fuite, comme l’avait fait Maurice Papon, en 1999, avant l’examen de son pourvoi en cassation ? Les meilleurs magistrats spécialisés sont immédiatement consultés : rien ne peut être envisagé contre Battisti tant qu’il ne rompt pas son contrôle judiciaire... L’inquiétude gagne également la Place Beauvau, car les policiers n’ont aucun moyen de s’opposer à un départ. « S’il avait décidé de prendre l’avion, on n’aurait pu que le constater et en rendre compte au parquet général », déplore un enquêteur. Malgré l’absence de cadre juridique précis, le ministère de l’Intérieur décide de placer l’ancien membre des Prolétaires armés pour le communisme sous surveillance. De jour uniquement, dans un premier temps, puis vingt-quatre heures sur vingt-quatre à partir de la fin de juillet, au moment où il s’installe chez un membre influent de son comité de soutien, dans le XIVe arrondissement de Paris. Des écoutes téléphoniques administratives sont également installées. Sur le terrain, la surveillance est dévolue aux fonctionnaires de la préfecture de police de Paris. Un dispositif est mis en place, composé d’hommes des RG et de la Brigade de recherche et d’intervention (BRI) de la police judiciaire, aux cultures pourtant distinctes. Une douzaine d’enquêteurs au total, soit quatre seulement par rotation de huit heures, ce qui est insuffisant pour assurer une filature constante. Laquelle n’avait, parfois, rien de discret. Plusieurs fois, en effet, Battisti, ancien clandestin rodé à ce genre d’exercice, avait réussi sans peine à semer ses « surveillants », notamment dans le métro, où il avait pris l’habitude de changer de wagon entre les stations et de monter ou de descendre lorsque la sonnerie retentissait. Mais il était toujours réapparu. Jusqu’à ce mardi 17 août, où Battisti leur fausse de nouveau compagnie, dans une petite station du XIe arrondissement. L’ancien activiste a fait mine de se diriger vers la sortie, avant de rester sur le quai. La police s’inquiète le lendemain matin, mercredi 18 août. Deux policiers des RG sont envoyés en urgence chez son éditeur, qui possède une résidence dans l’Orne. Sans résultat. Il ne leur reste plus qu’à attendre, samedi 21 août, que Battisti se présente, comme chaque semaine, quai de l’Horloge, conformément à son contrôle judiciaire. En vain. Lundi 30 août, la chambre de l’instruction devait se prononcer sur la révocation de son contrôle judiciaire. Munis d’un mandat d’arrêt contre Battisti, les policiers auront alors le droit de l’arrêter. Mais il reste à savoir où il se cache... http://www.lexpress.fr/info/france/... ![]()
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dimanche 7 - 10h57
de : UJFP
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samedi 6 - 23h51
de : Alain Collet
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samedi 6 - 21h50
de : AIPRI
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samedi 6 - 21h08
de : contretemps
2 commentaires
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samedi 6 - 10h51
de : joclaude
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vendredi 5 - 16h16
de : Lepotier
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jeudi 4 - 20h51
de : jean1
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jeudi 4 - 05h59
de : Hdm
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mercredi 3 - 16h03
de : joclaude
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mercredi 3 - 15h12
de : joclaude
1 commentaire
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mercredi 3 - 09h28
de : Roberto Ferrario
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mardi 2 - 21h24
de : jean1
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mardi 2 - 17h03
de : Roberto Ferrario
2 commentaires
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mardi 2 - 15h53
1 commentaire
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mardi 2 - 10h20
de : Hervé Fuyet
3 commentaires
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lundi 1er - 17h41
de : joclaude
1 commentaire
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lundi 1er - 16h59
de : Secrétariat du Secours Rouge International
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lundi 1er - 12h06
de : joclaude
2 commentaires
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lundi 1er - 11h34
de : joclaude
2 commentaires
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dimanche 28 - 16h19
de : jean1
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samedi 27 - 17h54
de : joclaude
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vendredi 26 - 19h13
de : André
1 commentaire
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vendredi 26 - 19h08
de : Hdm
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vendredi 26 - 15h36
de : joclaude
3 commentaires
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vendredi 26 - 14h40
de : joclaude
1 commentaire
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vendredi 26 - 11h12
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jeudi 25 - 22h31
de : Coordination Nationale des Collectifs d’AED
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mercredi 24 - 21h31
de : jean1
1 commentaire
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mercredi 24 - 21h02
de : Pangolin Malencontreusement Offensé (PMO)
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mercredi 24 - 19h21
de : jean1
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mercredi 24 - 16h49
de : joclaude
2 commentaires
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mercredi 24 - 16h29
de : joclaude
2 commentaires
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mercredi 24 - 16h18
de : joclaude
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mardi 23 - 18h50
de : jean1
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mardi 23 - 18h03
de : Stéphane Paturey et Olivier Blandin (anciens secrétaires du syndicat)
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mardi 23 - 17h36
de : joclaude
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mardi 23 - 15h17
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mardi 23 - 10h58
de : joclaude
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mardi 23 - 10h31
de : joclaude
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mardi 23 - 00h12
de : CS de l’InSHS
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