Bon, les gens, on va évacuer le truc de suite

La guéguerre avec les instances du PCF, ça va deux minutes. Faire passer les insoumis pour les méchants de service, ça va deux minutes aussi.

La France insoumise a une charte de bon fonctionnement, et il est demandé aux candidats de signer la charte ANTICOR (anti-corruption, ndlr). Pour intégrer la France insoumise, nul besoin de quitter son parti si on en a un. Nul besoin, non plus, d’être membre d’un parti.

Alors, comme ça, on serait les vilains pas beaux parce qu’on refuse qu’un parti qui ne veut pas signer notre charte utilise notre nom, notre logo, notre code couleur, l’image de notre porte-parole ?

Putain, mais sérieux, les gars ! Imaginez ne serait-ce que deux secondes qu’un parti utilise l’image des ex-UMP (quelle drôle d’idée) ou du PS (ce qui serait suicidaire) : vous pensez vraiment qu’ils se laisseraient faire ?

Et l’autre pignouf de pantin financé, là, vous croyez qu’il laisserait tout le monde utiliser son image et son mouvement, sans en avoir reçu l’accord ?

En gros, ton cousin vient piquer la voiture de ta mère, et c’est toi le méchant parce que t’es pas d’accord ?

EH, HO ! On se réveille, ou bien ?

Alors, maintenant, on se sort les doigts du fût, on arrête tout de suite de rentrer dans le jeu des instances qui cherchent à nous diviser, et on reste groupir, comme ils disent dans la 7ème Compagnie !

Posez-vous les bonnes questions : qui a intérêt à diviser les insoumis ? Quand vous aurez la réponse, vous saurez si vous êtes victime d’une tentative de manipulation.

Au PS, chez les ex-UMP, ils se tirent dessus à boulets rouges, chez Macron, ça sonne à la porte avec du cirage pour ses pompes, le FN va changer de nom pour que la peau de loup se voie encore moins sous une toison d’agneau flambant neuve.

L’occasion est historique : si nous voulons sauver ce qui reste de protection sociale, c’est maintenant. Maintenant ! Pas dans six mois.

Message aux copains communistes qui ont été près de nous et le sont encore : je suis désolée de vous voir ainsi tiraillés. Je suis désolée qu’on vous oblige quasiment à choisir, comme les enfants d’un divorce houleux. Vous ne devriez pas avoir à le faire (et techniquement, vous n’êtes pas obligés de le faire). Pour autant, si vous devez choisir, n’oubliez pas que nous sommes placés dans l’obligation de nous défendre. De quoi aurions-nous l’air si nous laissions se reproduire la comédie du front de gauche ?

Allez, les gens, objectif législatives, ne nous laissons pas distraire.

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