Le Caire, 28 janvier 2011. Vous lisez ces quelques mots grâce à ma soeur qui vit à l’étranger et à qui j’ai pu les dicter par téléphone. Je vais faire court. Au Caire, nous sommes privés de SMS et d’Internet depuis 1h00 ce matin. Les rumeurs disent que nous seront également privés de téléphone en cette journée de manifestation à laquelle nous sommes tous appelés à participer. A travers ses canaux habituels le gourvernement nous met en garde avec fermeté contre toute forme illégale de protestation. Comprendre : toute forme de protestation. N’ayant rien d’autre à écouter que la radio nationale, je me suis levé ce matin au son d’un patriotisme d’état : "Egypte je t’aime. Egypte je t’aime" chanté par une voix féminine dégoulinante, suivie d’une voix d’outre-tombe énumérant les consignes du ministère de l’intérieur à destination du peuple.
En ce jour férié, et sans savoir combien nous serons, nous prévoyons à 13h00 de marcher avec les milions d’entre nous qui, avec ou sans manif, descendent de chez eux pour prier.
Sans Internet il sera impossible de relayer l’information. Nous craignons des violences et des provocations à l’abri des caméras et de la presse.
Ce matin, tout est calme. Un peu beaucoup trop calme, et, franchement, j’aime pas beaucoup trop ça.
Egypt’s anti-government rage (photos) 29 janvier 2011 - 09h53 - Posté par
par téléphone !!!!!!!! quand on pense à l’argent dépensé par certains journaux pour avoir des correspondants sur place qui , eux , ne savent pas se servir d’un téléphone
comment faisaient ils avant internet ???????????
c’est bizarre en iran on avait même des étudiantes écervelées pour avoir des info !
l’impression d’un censure venant de l’egypte mais régnant ici aussi
À la direction d’Info’Com-CGT
Nous avons appris dernièrement les discriminations, les harcèlements dont sont victimes les camarades Roberto Ferrario et Sidi Boussetta.
Le camarade Roberto Ferrario est un militant qui contribue à diffuser de vraies informations, à diffuser pour le peuple et non contre le peuple, à diffuser des communiqués grâce à son site internet bellaciao.org
Sidi Boussetta, secrétaire-adjoint de l’UL CGT de Blois est un militant reconnu. Ce camarade (...)
Je pas seulement le mème deuxième prénom "Ernesto" mais je partage aussi pas mal de ces idées. Dédicace spécial à la direction de Info’Com-CGT qui discrimine et harcèle les camarades militants...
Roberto Giordano Ernesto Ferrario
"Sobre todo, sean siempre capaces de sentir en lo más hondo cualquier injusticia cometida contra cualquiera en cualquier parte del mundo. Es la cualidad más linda de un revolucionario."
Che Guevara
Traduction :
"Surtout, soyez toujours capables de (...)
Bonjour,
A l’attention
de : Romain Atlman
de : David Jordan
de : Julien Gicquel
de : Marianne Ravaud
Nous suivons toujours avec intérêt la situation dans laquelle se trouve notre camarade Sidi. Situation dont vous êtes à l’origine.
Sidi est un militant convaincu, honnête, qui donne tout de sa personne aux autres. C’est d’ailleurs notamment pour ces raisons que vous êtes venus le chercher.
Vous a-t-il fait peur ou vous a-t-il fait de l’ombre ? (...)
de Roberto Ferrario
A Ciudad Juarez depuis 1993, plus de 500 cadavres ont été retrouvés dans des décharges et dans les zones désertes, la plupart des femmes jeunes voire adolescentes, étudiantes, ouvrières de nuit dans les usines, femmes de chambres, petites employées.
Beaucoup vivent dans des conditions très précaires avec parfois des enfants à élever. Elles ont été enlevées, détenues en captivité, victimes de tortures et de graves violences sexuelles avant d’être assassinées à (...)
jeudi 9 avril 2009
Le meurtre perpétré par les fascistes de Sergio Argada le 20 octobre 1974 a Lamezia Terme
de Bellaciao
Avertissement -
Comme vous le savez peut-être, nous sommes un collectif Franco-Italien.
Nous avons toujours un œil sur la vie politique italienne et l’autre sur la vie politique française.
Dernièrement, nous sommes souvent troublés par les nombreuses coïncidences, par les échos, que l’on trouve d’une ou de l’autre chez le voisin (...)
de Stéphane Paturey et Olivier Blandin (anciens secrétaires du syndicat)
Lettre ouverte à #RomainAltmann, secrétaire général d’#Info’Com-CGT
Directement, sans contour, permets-nous de trouver ton commentaire hallucinant ! Comme à l’accoutumée, des généralités mais jamais de fond. Ce sens perpétuel du raccourci passe peut-être devant une commission exécutive (CE)… beaucoup moins lorsque des camarades apprennent les méthodes, les mensonges et les calomnies que tu couvres dans notre syndicat. Ce n’est pas digne d’une direction (...)
Au secrétariat Info’Com-CGT
Vous êtes venu me chercher il y a 4 ans suite à cet article dans l’Humanité car vous "aviez besoin de militants".
Par conviction, j’ai lâché le CDI et l’appartement qui m’attendaient à Nantes. J’ai fait ça pour rejoindre vos rangs.
Vous m’avez proposé un emploi au Journal Officiel.
Vous avez fait des réunions pour proposer mon nom comme futur CDI au Journal officiel.
Suite à un "refus", vous m’aviez dit que le (...)
28 janvier 2011 - 11h42 - Posté par via pilhaouer
Un cairote raconte
http://crisdegypte.blogs.liberation...
Egypte : Un peu beaucoup trop calme
Le Caire, 28 janvier 2011. Vous lisez ces quelques mots grâce à ma soeur qui vit à l’étranger et à qui j’ai pu les dicter par téléphone. Je vais faire court. Au Caire, nous sommes privés de SMS et d’Internet depuis 1h00 ce matin. Les rumeurs disent que nous seront également privés de téléphone en cette journée de manifestation à laquelle nous sommes tous appelés à participer. A travers ses canaux habituels le gourvernement nous met en garde avec fermeté contre toute forme illégale de protestation. Comprendre : toute forme de protestation. N’ayant rien d’autre à écouter que la radio nationale, je me suis levé ce matin au son d’un patriotisme d’état : "Egypte je t’aime. Egypte je t’aime" chanté par une voix féminine dégoulinante, suivie d’une voix d’outre-tombe énumérant les consignes du ministère de l’intérieur à destination du peuple.
En ce jour férié, et sans savoir combien nous serons, nous prévoyons à 13h00 de marcher avec les milions d’entre nous qui, avec ou sans manif, descendent de chez eux pour prier.
Sans Internet il sera impossible de relayer l’information. Nous craignons des violences et des provocations à l’abri des caméras et de la presse.
Ce matin, tout est calme. Un peu beaucoup trop calme, et, franchement, j’aime pas beaucoup trop ça.
La suite bientôt, je l’espère.
29 janvier 2011 - 09h53 - Posté par
par téléphone !!!!!!!! quand on pense à l’argent dépensé par certains journaux pour avoir des correspondants sur place qui , eux , ne savent pas se servir d’un téléphone
comment faisaient ils avant internet ???????????
c’est bizarre en iran on avait même des étudiantes écervelées pour avoir des info !
l’impression d’un censure venant de l’egypte mais régnant ici aussi